Des oeufs spécialement mélangés sont utilisés pour garantir une finition d’une belle couleur. Le goût délicat est juste exceptionnel.

Le chakin-zushi est préparé en mélangeant du riz avec différents ingrédients et en enveloppant le tout dans une fine omelette. Le nom vient de chakin, qui désigne le tissu rectangulaire utilisé pour essuyer le bol dans la cérémonie du thé.
On dit qu’il y a environ un siècle, un chef qui travaillait pour une famille noble imagina un chakin-zushi pour la cérémonie du thé, et que cela devint rapidement populaire.

Le riz utilisé pour le chakin-zushi est additionné de vinaigre, de sel et de sucre. Il est également agrémenté de produits de la mer et de la montagne aux riches parfums, tels que le kampyō (lamelles séchées de calebasse), les champignons shiitaké coupés en lamelles et cuits, les graines de sésame, mais aussi la chair grillée de daurade, la chair de crabe, etc.
Le riz est moulé en forme de boulettes, puis on y ajoute une touche saisonnière : au printemps et en été, un gros haricot sucré appelé hanamamé, et à l’automne des marrons légèrement sucrés, etc. Le tout est enveloppé dans une fine omelette et maintenu en place à l’aide d’une lamelle d’algue kombu afin que le riz ne se disperse pas.
Le chakin-zushi est alors prêt à être consommé.

L’aspect élégant de ces chakin-zushi ficelés avec du mitsuba (persil japonais) pour éviter que l’enveloppe ne s’ouvre, et qui font penser à une ceinture de kimono, est très populaire lors d’occasions spéciales telles que la fête Hina matsuri le 3 mars, où l’on célèbre la croissance en bonne santé des petites filles.

Aujourd’hui, il existe une grande variété d’arrangements et de présentations pour les chakin-zushi, et des recettes très diverses sont appréciées lors des repas festifs en famille ou avec les amis. Les ingrédients mélangés au riz, de même que les façons de déguster les chakin-zushi, sont laissés à l’imagination de chacun. C’est un mets qui est sûr d’apporter le sourire.