2013 No.11

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Les textiles japonais emballent le monde entier

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Teinture et tissage
La culture textile japonaise—Née d'un éventail de techniques

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L'étoffe nishiki, tissée à partir de fils colorés, présente des motifs de brocard en relief. Influencées par l'Asie centrale et la Chine, les techniques du nishiki, raffinées au Japon à travers les âges, sont toujours employées de nos jours, qu'il s'agisse de fabriquer des ceintures, des vêtements de cérémonies bouddhiques ou encore des costumes de théâtre traditionnel Nô et Kabuki.

Collaboration : Compagnie Textile Tatsumura  Photos : Takahashi Hitomi

A gauche : Splendide brocard nishiki tissé par la compagnie textile Tatsumura installée dans le quartier de Nishijin (Kyoto), un endroit réputé pour ses étoffes d'une qualité incomparable. La compagnie s'emploie activement à redonner vie à des motifs, détaillant des trésors de l'époque de Nara (VIIIe siècle).
A droite : Shohekiga (peinture murale) médiévale (à droite). Ces fleurs (arrière-plan, à gauche) peintes à l'origine par Hon'ami Koetsu (1558-1637) sont reproduites sur un merveilleux obi tissé de fils d'argent, d'or et de soie multicolore.

Le shite (rôle principal) de la pièce de nô "Dojoji" porte un type de nishiki que l'on nomme "karaori" (il s'agit de Kiyokazu Kanze, 26e chef de l'école de nô de Kanze ; photo par Hayashi Yoshikatsu).

Plus de 40 nuances différentes de fils sont nécessaires pour tisser un simple obi.

La tisserande à son métier, appliquée à créer un obi dont les motifs compliqués sont obtenus en déplaçant les fils de chaîne.