le saro du Japon (caprin) et la salamandre sobo-sanshouo font partie des espèces rares vivant dans les montagnes à l’ouest.
Photos avec l’aimable autorisation de l’Association pour l’histoire naturelle de la ville de Bungo Ono.

Dans les limites mêmes de la ville se dressent les sommets les plus élevés de Kyushu. Au cœur de ces montagnes vivent des espèces menacées, notamment le saro du Japon (caprin) et une espèce de salamandre appelée sobo-sanshouo pour les plus célèbres. En juin 2017, la région a été désignée réserve de biosphère par l’UNESCO : une terre exemplaire où l’Homme et la nature coexistent durablement et harmonieusement.

Pour ceux qui souhaiteraient entrer en contact avec la nature, campings et pistes cyclables font partie des possibilités. Tout au nord-ouest de la ville, là où la rivière Kuwabara traverse la gorge de Fujikawachi, se trouve un endroit prisé des adeptes d’un sport aquatique un peu spécial. Une gigantesque dalle de granit, et des rochers dans lesquels l’eau a creusé de douces courbes au fil des âges permettent de s’adonner aux frissons du canyoning en été. Les courageux sautent même depuis la dalle pour arriver dans un bassin plus loin en contrebas. L’eau limpide et ses courants offrent de grands moments d’aventure, mais aussi de quiétude. Toujours dans les limites de la ville se trouve la rivière Banjo, où plusieurs centaines de milliers de lucioles viennent exécuter une danse mystique de la mi-mai à la mi-juin. Bien entendu, les habitants donnent un festival qui leur est dédié.

Le climat tempéré de Saiki offre des conditions idéales pour cultiver des agrumes appelés kabosu. On y trouve aussi un raisin qui tire son goût aigre-doux de la chaleur des journées et de la fraîcheur des nuits. Ce raisin est souvent utilisé pour faire du vinaigre ainsi que d’autres assaisonnements, tous hautement appréciés en tant que spécialités locales.

Les communautés agricoles tout comme les villages de pêcheurs ne manquent pas d’attraits, activement mis en avant ces dernières années dans des activités d’écotourisme présentées comme « exclusives à Saiki ». Les participants peuvent passer la nuit dans une maison au fin fond de la forêt ou dans un établissement dédié à la pêche, aider aux moissons et se restaurer en compagnie des sympathiques habitants. Quoi de plus agréable que de passer de paisibles moments plongé dans une culture ayant survécu aux années ?

Saiki possède de multiples attraits à portée de main, offrant aux touristes une infinité de manières d’apprécier la région. Si vous avez la chance de vous y rendre, ce sont vos propres choix qui rendront votre voyage inoubliable.

Plan des environs de Saiki

●Accès

Prenez l’avion depuis l’aéroport de Haneda à Tokyo, l’aéroport international du Chubu ou l’aéroport d’Itami à Osaka jusqu’à l’aéroport d’Oita. Durée de vol : entre 60 et 100 minutes. Puis prenez un bus jusqu’à la gare d’Oita. Prenez ensuite un train Limited Express jusqu’à la gare de Saiki, située à environ 70 minutes.

●Information

Centre d’information touristique de la ville de Saiki
http://saiki-kankou.com/
Disponible en japonais.

Association d’écotourisme de Saiki
http://www.yappa-saiki.sakura.ne.jp/saiki-gtr2/index.html
Disponible en japonais.