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Reportage spécial*
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Les véhicules du Système de Transit Multimode Intelligent (STMI) ont la taille d’un gros autobus pouvant transporter 50 passagers (16 banquettes). Les convois se déplacent à dix minutes d’intervalle.
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Système de convoi automatiquez
Système de Transit Multimode Intelligent (STMI)
Les véhicules qui défilent devant nous en convoi, séparés de vingt mètres les uns des autres, ressemblent à de gros autobus, si ce n’est que la silhouette du conducteur est totalement absente. Et pour cause, ils sont guidés automatiquement par des aimants noyés dans la route. À certains embranchements, certains véhicules quittent le convoi pour laisser monter des conducteurs. Ils continueront leur progression sur route ordinaire. Voilà par exemple comment pourrait fonctionner ce nouveau STMI.
Sur un des sites de l’Expo 2005, un convoi de trois véhicules transportera les visiteurs sur les 1,6 km d’une route STMI. À un embranchement de la route, l’un d’eux quittera le convoi pour redevenir autobus normal avec conducteur pour transporter les passagers à 800 mètres de là puis revenir réintégrer le convoi de véhicules en automatique. Et ainsi de suite. Sur le site, la vitesse sera limitée à 30 km/h, bien que ces véhicules carburant au gaz naturel puissent rouler aussi vite que les autres. Les développeurs prétendent que ce système pourrait très bien desservir un jour des réseaux de transport de taille moyenne dans les petites villes où la construction d’un métro s’avérerait impossible.
Propulsés par pile à combustible et batterie
Autobus hybrides
Les deux sites de l’Expo, Nagakute et Seto, étant distants de 3,5 km, les visiteurs iront de l’un à l’autre en autobus fonctionnant sur deux sources d’énergie : la pile à combustible et des accumulateurs secondaires à hydrure de nickel. Les piles à combustible emmagasinent l’hydrogène et utilisent l’oxygène de l’air pour produire l’électricité directement par une réaction électrochimique hydrogène-oxygène. Ces autobus ne rejettent que de l’eau, généralement sous forme de vapeur. L’électricité des batteries secondaires, par contre, est générée et utilisée sans produire aucun rejet. Ces autobus hybrides ne produisent donc aucun gaz d’échappement nocif.
Les autobus conçus par Toyota Motor Corporation sont chacun équipés de piles à combustible d’un rendement de 90 kW. La batterie secondaire de grande capacité stocke l’électricité produite par le moteur lorsque l’autobus freine. Lorsque la puissance des piles à combustible est insuffisante, comme par exemple lorsqu’il faut gravir une côte à pleine charge, la batterie secondaire fournit l’appoint d’énergie pour booster le moteur. L’aspect de ces autobus est tout à fait ordinaire, la différence ne se remarque en fait que lorsqu’ils passent près du promeneur : aucune fumée d’échappement et fort peu de bruit.
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Aspect de la Boucle Mondiale peu avant son achèvement. Des manifestations et spectacles se dérouleront en divers emplacements de ce pont, tandis que des aires de repos ont été prévues en dessous.
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Technologie de demain pour les marcheurs d’aujourd’hui
La Boucle de la Terre
La zone Nagakute de l’Expo présente un relief accidenté, mais plutôt que de raser les collines et combler les vallons, les promoteurs ont opté pour la construction d’une passerelle de bois, pratiquement horizontale et d’une élévation moyenne de 7,5 mètres. Baptisée “Boucle de la Terre”, les 2,6 km de cette passerelle de 21 mètres de large en moyenne encerclent complètement le site.
Tous les deux cents mètres à peu près, un passage permet de quitter la Boucle pour accéder à tous les pavillons. Solidement construite, cette passerelle présente en son milieu un espace de 6 mètres de large pour permettre le passage des véhicules de premiers secours, électriques eux aussi, bien sûr. Les concepteurs ont cherché à produire un grand paradis piétonnier. Ainsi, le plancher est-il spécialement traité en sorte de réduire le reflet des rayons du soleil, le gradient n’a jamais plus de 1:20, et la passerelle offre toutes facilités d’accès et d’utilisation aux chaises roulantes. Tout ceci montre que les systèmes de transport de demain ne doivent pas obligatoirement être conçus uniquement pour le trafic motorisé.
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