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NIPPONIA No.28 15 mars, 2004
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Transplanter un bonsaï
Votre bonsai a besoin d’entretien – à certains moments vous devrez changer la terre et couper les rameaux, branches ou racines inutiles, afin de voir votre arbre prendre la forme souhaitée. Les photos et instructions sur la droite donnent quelques conseils utiles à l’élaboration de votre bonsai personnel et unique.
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Principaux outils et matériaux du facteur de bonsaï
Haut, à partir de la gauche : Baume pour panser les moignons des branches fraîchement coupées, pelle pour remplir de terre.
Bas, à partir de la gauche : Grillage, sécateurs pour branches / racines, pinces à plier les fils de fer, ciseaux à fils de fer, deux autres types de sécateurs pour branches / racines, pincettes.
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L’horticulteur Yamato-en de Yamato, Préfecture de Kanagawa, s’est fait une spécialité des variétés de bonsaï appelées shohin (petites pièces, ou bagatelles), dont la caractéristique est de n’avoir pas plus de 20 cm de haut. Le bonsaï shohin offre un nombre d’avantages qui plaisent à certains : d’un encombrement réduit, certains ont le bon goût de présenter assez rapidement des formes assez intéressantes, voire tout à fait charmantes, après quelques années seulement, et ils peuvent en outre facilement se combiner à d’autres petits bonsaï pour créer un décor scénique avec adjonction de petits personnages, ponts bombés et temples vermillon, grues méditant sur une patte, embarcation de pêcheur, insectes et tout ce que l’on voudra. Lorsqu’on se lance dans la facture du bonsaï, ces bagatelles constituent un matériau commode pour débuter.
Hirose Yukio de Yamato-en nous prodigue quelques conseils de base : « Si vous êtes débutant, choisissez de préférence un petit arbuste, ou plusieurs même, qui annoncent déjà une forme qu’il vous plairait de voir s’affirmer plus tard. La tâche primordiale sera tout simplement de veiller à les tenir en bonne santé. Généralement, ils demandent à être posés sur une planche de bois qui les isole du sol, dans un lieu ensoleillé et bien ventilé. Vous les aiderez aussi dans leur croissance en leur prodiguant l’engrais ad hoc dans leurs périodes de jaillissements de sève, c’est-à-dire lorsqu’il leur vient des feuilles nouvelles. Mais le plus important est l’arrosage. Le principe est d’arroser lorsque la surface du sol est sèche. Toutefois, l’été, lorsque le soleil darde ses rayons, deux ou trois arrosages quotidiens seront nécessaires. Le bonsaï exige donc du temps et du dévouement, mais vous découvrirez rapidement tout le plaisir qu’il y a à le cultiver. » NIPPONIA
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À gauche : Des bonsaïs shohin (bagatelles) tenant dans la paume : pin à cinq aiguilles (Pinus pentaphylla), fougère tunobu (“pied de lièvre”), crête-de-coq.
À droite : Une exposition de bonsaïs shohin. Le umemodoki a conservé ses baies rouges qui rappellent le kaki en automne. Une minuscule pagode campe la scène en arrière-plan : l’observateur ravi est transporté dans un vieux village de montagne au seuil de l’hiver.
Pour plus amples informations, consulter le site Web de langue anglaise de la All Japan Shohin-Bonsai Association :
http://www.shohin-bonsai.org/index-e.htm
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