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De gauche à droite, par le haut : Battre le shamisen avec le plectre (exécutant : Sugiura Sô) ; un masque de Nô (photo : Takahashi Noboru) ; lacteur de Kabuki Ichikawa Danjurô dans le succès jamais démenti de la pièce Shibaraku ; un tambour gaku-daiko utilisé dans la musique de cour ; lacteur de Kabuki Onoe Kikunosuke dans Benten Kozô ; jouer du shakuhachi ; quelques tambours (par la gauche : san-no-tsuzumi, ichi-no-tsuzumi, kakko) ; un shô (photo : Omori Hiroyuki). (Crédits photographiques pour les acteurs de Kabuki : Shochiku Corp.)
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Reportage spécial*
Les jeunes interprètes
qui perpétuent
les anciennes traditions
Musiques et danses gagaku des temps anciens, Nô du moyen âge, Kabuki des années 1600, autant de genres qui ravissent aujourdhui encore un large public.
Nombre darts scéniques japonais traditionnels se transmettent dune génération à lautre, parfois de père en fils, mais le plus souvent de maître à disciple.
Et ainsi, siècle après siècle, les jeunes, nains juchés sur les épaules des géants, suivent les voies tracées par les grands maîtres. Pour cette livraison de Nipponia nous avons donc rencontré quelques uns de ces jeunes exécutants et nous leur avons posé la question : comment vivaient-ils leur rôle de gardiens du passé, de conservateurs des grandes formes artistiques traditionnelles de la scène, chargés de les maintenir vivantes pour des publics actuels et à venir ?
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