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NIPPONIA No.18 15 Septembre, 2001

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Reportage spécial*

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Longtemps caressée par le Japon, l’ambition de participer au Mondial se concrétisa enfin en France en 1998 ; ici Nakata Hidetoshi dribble le ballon pour esquiver une menace de son adversaire Argentin.
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Il y a un sérieux défaut dans cette dépendance vis-à-vis des sociétés, car celles-ci poussent en avant et favorisent le sport lorsque les affaires marchent, mais aussitôt qu’une récession menace de grignoter les profits et commande la restructuration, cela peut impliquer la fermeture pure et simple des clubs sportifs d’entreprise, temporairement ou définitivement. C’est d’ailleurs ce qui se passa après l’éclatement de la bulle financière au début de 1990. Depuis cet événement fatidique l’on a vu les clubs sportifs des sociétés fermer leur porte les uns après les autres.
Ceci a amené récemment une pression croissante pour créer des clubs sportifs dotés de liens très forts avec la communauté locale, comme c’est le cas en Occident. Les installations de ces clubs nouveaux et leurs programmes d’entraînement accueillent aussi bien les riverains qui veulent s’offrir quelque activité sportive pour se dérouiller les muscles, mais à leur rythme, que les athlètes confirmés qui demandent énormément d’entraînement régulier parce qu’ils placent la barre très haut.
Lorsque la J. League professionnelle fut lancée en 1993, un de ses objectifs était de créer des clubs sportifs au niveau local. Et de fait, ce genre de clubs surgit très rapidement pour le football mais également pour d’autres sports : par exemple le volley parrainé par Tokyo Verdy 1969 , ou la course-relais dite “ekiden ”par Montedio Yamagata . Sur un autre front, quelques-unes des équipes d’entreprise que les revers économiques avaient envoyées aux limbes ou tout simplement dissoutes, ressuscitèrent sous forme de clubs sportifs à vocation communautaire, c’est-à-dire à l’usage des simples citoyens. Ainsi en fut-il du Nikko Icebucks Hockey Club (ci-devant géré par Furukawa Electric Co., Ltd. ), et du Kamaishi Seawaves Rugby Football Club (ci-devant géré par la Nippon Steel Corporation Kamaishi ).
Des stades fabuleux et des camps d’entraînement ont été construits et aménagés en maints sites du Japon pour la Coupe du Monde 2002. Lorsque les athlètes de tous ces pays s’en seront retournés chez eux, sous quelles modalités ces installations pourront-elles être utilisées par les clubs sportifs locaux? Il est important que la Coupe du Monde puisse aussi donner le coup d’envoi au développement d’une véritable culture du sport au Japon. Et afin que cela se produise, la première démarche à accomplir serait de s’assurer que chacun a la possibilité de profiter au maximum de ces installations.
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Cérémonie de remise des prix de la Coupe des Confédérations FIFA 2001. Le Japon se classa deuxième après la France. Les Japonais escomptent bien toujours davantage d’actions d’éclat de leur équipe nationale lors de la Coupe du Monde.
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