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NIPPONIA No.27 15 décembre 2003
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Reportage spécial*

Suzume Odori-zu (La danse des moineaux), tiré du Hokusai Manga. L’artiste était sans pareil pour décomposer les mouvements du corps. On ressent à la vision de cette série de croquis combien l’artiste voulait rendre son danseur animé.
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Croquis de Hokusai (Hokusai Manga)
Le génie de l’ukiyo-e, Katsushika Hokusai, produisit des séries de livres illustrés qui furent publiés en quinze volumes entre 1814 et 1878. Ces Hokusai Manga contiennent plus de quatre mille illustrations. La représentation par Hokusai des mouvements du corps humain, de même que ses observations anatomiques sur les mouvements des muscles, sont particulièrement remarquables dans Suzume Odori-zu (La danse des moineaux, Volume 3), Yari no keiko-zu (Exercice de lancer du javelot, Volume 6), et Bureiko-zu (Soirée privée, Volume 8).
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Bande dessinée extraite de Onna Hyaku-men So (Les cent visages de la femme), une nouvelle cinématographique publiée vers 1920. Le texte apparaissait sur la page de droite, en regard des illustrations sur celle de gauche, composées de quatre images. Ce format fut inspiré par le cinéma.
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Les techniques de rendu du mouvement créé par les artistes japonais dans les rouleaux peints, il y a neuf cents ans, furent également utilisées par les artistes de l’ukiyo-e, pour ensuite influencer des artistes de manga tels que Shimokawa Hekoten. Toutes ces techniques ont fortement marqué les œuvres d’animé japonais depuis les années vingt. NIPPONIA
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