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Randonnée à Vélo Tout-Confort Grâce à des Dispositifs
de Géolocalisation pour Cyclistes Intuitifs et Adaptés

     Les randonnées à vélo sont devenues très populaires au Japon, et l’on peut dorénavant explorer la nature, les spécialités locales et le passage des saisons depuis sa selle, aux quatre coins du pays. Parmi ces régions valant le détour, nous avons le plaisir de vous présenter, dans un ordre nord-sud la préfecture d’Aomori, celle de Gifu, et enfin la piste cyclable de « Shimanami Kaido », qui relie les villes d’Onomichi, dans la préfecture d’Hiroshima, et d’Imabari, dans la préfecture d’Ehime, en longeant la côte de la mer Intérieure de Seto.

Cyclo-route reliant la côte de Tanesashi et la ville d’Hachinohe, dans la préfecture d’Aomori (Avec l'aimable autorisation de la préfecture d’Aomori)

Cyclo-route reliant la côte de Tanesashi et la ville d’Hachinohe, dans la préfecture d’Aomori (Avec l'aimable autorisation de la préfecture d’Aomori)

Des îles survolées de Goélands à queue noire

     Située au nord de Honshu, dans la préfecture d’Aomori, la côte Tanesashi est un lieu de beauté pittoresque où contrastent le bleu profond de la mer et le vert vif d’une végétation environnante riche et abondante.

Nuées de Goélands à queue noire survolant la ville d’Hachinohe, dans la préfecture d’Aomori (Avec l’aimable autorisation de l’Association Touristique « <<Same>> »)

Nuées de Goélands à queue noire survolant la ville d’Hachinohe, dans la préfecture d’Aomori (Avec l’aimable autorisation de l’Association Touristique « Same »)

     Une route adaptée aux vélos de 10km remonte la côte, depuis la côte de Tanesashi jusqu’à la ville de Kabushima. A l’approche de la destination de ce parcours, vous pourrez apercevoir des nuées de Goélands à queue noire survoler le périmètre : cette région est la seule terre d’élevage de Goélands à queue noire au Japon, et en abrite près de 30 000.


     L’Association Touristique de Tanesashi loue des vélos électriques équipés de guides audio uniquement disponibles en japonais (pour l’instant !), pour la simple raison que ce service de location n’est encore que très peu utilisé par les touristes étrangers.
     D’autres magnifiques pistes de la préfecture d’Aomori valent la peine d’être sillonnées, telles que « l’Apple Road » (Route des Pommes), qui traverse des champs de pommiers, spécialité locale, ou encore la « Towada Lake Green Road » (Route Verte du Lac Towada), qui longe de petits ruisseaux aux pieds d’une cordillère montagneuse.

« Apple Road » " dans la ville d’Hirosaki, dans la préfecture d’Aomori (Avec l'aimable autorisation de la préfecture d’Aomori)

« Towada Lake Green Road », dans la ville de Towada, située dans la préfecture d’Aomori (Avec l'aimable autorisation de la préfecture d’Aomori)

Le Machu Picchu du Japon

Faites une petite pause et descendez de selle : en remontant à pied, environ 20min, le petit chemin à flanc de montagne, vous découvrirez un point de vue magnifique sur le « Machu Picchu » du Japon

     La préfecture de Gifu, région centrale du Japon, est parcourue d’une route offrant de splendides vues : depuis la station Ikeda (sur la ligne Yoro), dans la ville d’Ikeda, elle sillonne la région sur près de 38km pour rejoindre les sources chaudes d’Ikeda (Onsen). La particularité de cette balade en vélo d’environ 170min ? Un panorama imprenable sur les plantations de thé de la ville d’Ibigawa, aussi surnommée le « Machu Picchu » du Japon, qui s’étendent sur ses flancs montagneux à une altitude d’environ 300m.
     Par ailleurs, les sources chaudes d’Ikeda, équipées de bains extérieurs aussi modernes que colorés, sont particulièrement appréciées des jeunes.


Bains extérieurs modernes et colorés des sources chaudes d’Ikeda, dans la préfecture de Gifu

Bains extérieurs modernes et colorés des sources chaudes d’Ikeda, dans la préfecture de Gifu

     Vous pouvez louer des vélos électriques à la station Ikeno, entre autres. Les municipalités parcourues par la ligne Yoro (telles que les villes d’Ikeda et Ibigawa), ne cessent de mettre en place de nouvelles initiatives pour toujours mieux accueillir les touristes étrangers, telles que la mise à disposition, à l’automne 2017, d’applications smartphone de géolocalisation pour cyclistes (disponibles en Anglais et Chinois) : suivront rapidement des dispositifs d’informations relatifs à près de 100 points touristiques, établissements de restauration et boutiques d’artisanat local et de souvenirs de la région.


Une cyclo-route de 70km au total

     A l’ouest de la mer Intérieure de Seto, elle-même située au sud-ouest du Japon et connue pour son climat tempéré, se dessine une cyclo-route d’environ 70km, la « Shimanami Kaido » : celle-ci traverse les îles Geiyo, archipel reliant les villes d’Onomichi (préfecture d’Hiroshima) et d’Imabari (préfecture d’Ehime), et est célèbre aux quatre coins du pays. Informations et itinéraires disponibles sur internet en Anglais, Chinois et Coréen.


     Le pont Shin Onomichi Ohashi reliant les villes d’Onomichi et Mukaishima n’étant pas équipé de piste piétonne/cyclable, il est recommandé aux cyclistes de prendre le ferry au départ de la station Onomichi pour transiter vers Mukaishima.
     Les voyageurs peuvent apporter leurs vélos sur le ferry, pour une traversée d’environ 5min.

Cyclistes embarquant sur le ferry Shimanami Kaido avec leurs vélos

Cyclistes embarquant sur le ferry Shimanami Kaido avec leurs vélos

Vue plongeante sur la ville d’Onomichi depuis le Seaside Hostel Light House à Mukaishima

Vue plongeante sur la ville d’Onomichi depuis le Seaside Hostel Light House à Mukaishima


     Depuis Mukaishima, les ponts reliant aux îles d’Innoshima, Ikuchijima, Omishima, Hakatajima, Oshima et Imabari sont tous équipés de pistes cyclables/piétonnes, pour une escapade à travers la mer Intérieur de Seto aux vues spectaculaires et au confort assuré !

Le niveau inférieur du pont à deux niveaux d’Innoshima Ohashi est équipé d’une piste cyclable/piétonne, qui relie les villes de Mukaishima et Innoshima (Shimanami Kaido)

Niveau inférieur du pont d’Innoshima Ohashi, équipé d’une piste cyclable/piétonne (Shimanami Kaido)


     Une ligne de signalisation bleue accompagne les cyclistes dans leur aventure sur la piste cyclable Shimanami Kaido.

Ligne de signalisation bleue indiquant la direction et le kilométrage du circuit (Shimanami Kaido)

Le pont du détroit de Kurushima (Shimanami Kaido)


Envie d’une petite glace à mi-parcours ? On vous recommande la célèbre glace deux parfums aux pêches d’Onomichi et au sel de la mer Intérieur de Seto (disponible à l’établissement Dolce Setoda)

De nombreux petits établissements appréciés des cyclistes en vadrouille offrent aussi de délicieux sashimi - fines tranches de poissons de la mer Intérieur de Seto, servis crus (Seaside Hostel Light House)


     On vous recommande par ailleurs de profiter, en plus de la brise marine légère et rafraichissante, des nombreux fruits et desserts locaux disponibles dans les échoppes que vous croiserez au gré de votre parcours.

Une randonné à travers de petits ruisseaux clairs

Le pont Sadachinka, qui traverse la rivière Shimanto, dans la ville de Shimanto, préfecture de Kochi

Le pont Sadachinka, qui traverse la rivière Shimanto, dans la ville de Shimanto, préfecture de Kochi

     Au Japon, où près de 70% du territoire est recouvert de forêts, ce sont près de 35 000 rivières qui parcourent les bois pour aller se jeter dans la mer. Parmi celles-ci, la rivière Shimanto, l’un des principaux « Seiryuu » (cours d’eau claire) au Japon, parcours environ 196km de territoire en traversant de petites villes telle que Shimanto (préfecture de Kochi), et attire de plus en plus de cyclotouristes étrangers friands de paysages pittoresques.

     Cette rivière doit notamment sa renommée aux dispositifs de géolocalisation dont sont équipés les vélos de location de la région, GPS portables disponibles en Anglais, Chinois et Coréen, et branchés sur écouteurs sans réduction de bruits extérieurs, pour une sécurité optimale.

     En plus d’indiquer la marche à suivre, ces dispositifs ingénieux informent les cyclistes des points à forte ou faible visibilité, leur permettant de gagner du temps lors des préparatifs de leur itinéraire, et de privilégier les vues les plus prenantes sur le paysage avoisinant.

Dispositif de géolocalisation audio fixé sur un vélo (Avec l’aimable autorisation de Forte)


Ecouteurs sans réduction de bruits extérieurs (Avec l’aimable autorisation de Forte)

Ecouteurs sans réduction de bruits extérieurs (Avec l’aimable autorisation de Forte)

Ces écouteurs, qui n’obstruent pas les oreilles, permettent aux cyclistes d’entendre les indications tout en restant vigilants aux bruits extérieurs (Avec l’aimable autorisation de Forte)


     La piste de 22.5km le long de la partie basse de la rivière Shimanto, parcourable en environ 2h, compte parmi les tronçons les plus populaires chez les cyclistes : au printemps, elle offre à la vue ébahie des visiteurs plus de 10 millions de plants de colza en fleurs sur une étendue d’environ 3km (la « Nyuta Willow Forest »), et en automne, elle offre une plaine de Lycoris Radiata à perte de vue.

Champ de colza en fleurs (« Nyuta Willow Forest »), dans la ville de Shimanto, préfecture de Kochi

Cyclistes traversant le pont Sadachinka, dans la ville de Shimanto, préfecture de Kochi

Cyclistes traversant le pont Sadachinka, dans la ville de Shimanto, préfecture de Kochi

     Le point culminant de cet itinéraire reste néanmoins la traversée de la rivière Shimanto sur le célèbre pont « Sadachinka ». Conçu pour résister aux inondations, ce pont se fond dans l’eau lorsque son niveau s’élève anormalement, afin de ne pas s’écrouler. Etroit, il ne permet pas aux voitures de se doubler, et les cyclistes qui s’y essaieraient se donneront sans doute la chair de poule. Près de 47 ponts similaires enjambent la rivière Shimanto à divers points de sa progression.

     La rivière Shimanto est aussi, encore de nos jours, un point de pêche traditionnelle apprécié des riverains, et il n’est pas rare d’y croiser des agriculteurs affairés sur ses bords.

     De plus en plus d’initiatives de développement de ces régions voient le jour, pour le plus grand plaisir des visiteurs étrangers, tels que des dispositifs d’information et de géolocalisation multilingues. Comment se refuser une telle opportunité d’explorer les paysages aux mille beautés et spécialités culinaires locales du Japon ? Alors en selle !

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