Reportage spécialSushi! Sushi! Sushi!
L’appellation japonaise de ce poisson change à mesure qu’il grandit, passant de hiramasa (jeune poisson d’été) à kampachi (en automne), puis buri (en hiver).
Plus le chef-sushi est bon et mieux il saura ajuster le piquant du vinaigre et le mordant du sel. La friture de kohada, appelée shinko, se déguste exclusivement en été.
Sa riche couleur cramoisie ouvre l’appétit. Sa texture veloutée et sa douceur puissante en font un sushi très populaire.
Les tranches crues placées sur les boulettes de riz sont arrosées de sauce de soja et de jus de citron sudachi. La chair opaline trahit une saveur rafraîchissante.
Il garnit le gunkan-maki (riz sushi enroulé dans une algue nori). Une saveur douce et captivante toute emplie des parfums du rivage.
Le contraste du rouge et du blanc et la forme élégante sont un plaisir pour l’oeil. Les gambas sont bouillies, puis fendues en deux. L’on place quelques flocons d’oboro entre riz et garniture.
L’omelette d’un bar à sushi mériterait un chapitre à elle seule : légère, douce et humide, truffée de menus morceaux émincés de poisson et de crevette.
Lanières de la calebasse kampyo dans un nori-maki (riz sushi enroulé dans une algue nori). Les bandes séchées de calebasse ont été trempées dans l’eau, puis mitonnées dans un bouillon doux-amer. Leur douceur contraste agréablement avec le piquant de l’algue parfumée.