Vers la fin de lannée 2000, les postes de contrôles notèrent une rapide augmentation du nombre de séismes de basse fréquence autour du Mont Fuji, indiquant que le magma recommençait à circuler plus activement sous terre, et donc que le Fuji était toujours un volcan bien actif. Le Gouvernement japonais, de concert avec les municipalités locales riveraines de la montagne, salarma, et en 2001 pria les vulcanologues de dresser une Carte des Risques afin dévaluer les dégâts que pourrait entraîner une éruption majeure.
Les scientifiques conclurent que si une éruption de lenvergure de celle de lère Hoei, en 1707, venait à se produire, dans le pire des scénarios, les coulées de lave couperaient à la fois lAutoroute Tomei et la ligne du Tokaido Shinkansen deux artères vitales soutenant léconomie japonaise. Les cendres volcaniques pleuvraient abondamment sur le Grand Tokyo. Ils plaçaient lestimation des dégâts à 2,5 billions de yen.